Ton centre est ta clé.
« Cette lumière est tienne, cette lumière doit t’appartenir. Le sacré, quelle que soit sa forme, est là pour t’inviter à rentrer dans ton temple et non pas y voir les parjures de l’homme, mais bien ce qu’il symbolise à tout jamais, ta divinité.
Rentre, dans le cercle. Retourne, viens dans ton centre. Libère, libère les insultes, libère toute insulte faite en ton sein. Libère. Les souffrances endurées se dissipent et s’estompent à la lueur de ta lumière.
La graine, c’est toi, la graine de la semence. En ton centre, se trouve cette graine, qui s’émancipe, qui s’élève jour après jour. Reconnais-la, nourris-la, instille-la. Ne la disperse pas, elle n’est qu’une. Elle est la lueur de ton espoir. La disséquer est un blasphème, l’arroser est suprême.
Cette force, tu la contiens en toi. Cette force, elle t’incombe. Cette force est tel un puits où tu vas puiser l’énergie nécessaire à outrepasser ces marasmes.
La lueur est féconde, la lueur s’émancipe, la lueur devient telle une floraison, telle cette graine qui recouverte par les marées (visualisation d’un homme qui laboure un champ). Il laboure le champ ô combien de fois. Toi-même, tu le laboures. Tu le piétines parfois, car tu en oublies qu’il est en toi. Cette graine, elle t’incombe. Cette graine, elle t’insuffle ta lignée, ta prouesse d’être.
Quand on est au centre de soi, de son cœur, de ce point vers lequel vous êtes voué, vers lequel vous devez vous tourner à chaque instant, chaque jour. Plus vous vous en éloignez, plus vous perdez de votre courbure. L’insuffisance des hommes va te perdre (je refais le mouvement, je tourne du nombre d’or et plus je m’éloigne, plus cela se transforme en ligne droite, tendue, hachurée). Cela perd la courbe. Cela perd l’unicité, cela perd l’harmonie, cela perd la continuité du centre. Le centre se trouve en ce point, cette graine (et je visualise de nouveau le champ avec la graine que l’on plante). »
« Que dois-je faire en ces temps ? Voilà la question. Que dois-je faire, si ce n’est suivre ? Suivre ce que ton cœur te dit. Suivre, non les prouesses des hommes, mais bien suivre la parenté avec ta nature, le sommet de ton être. Reconnais-le en chaque instant. Reconnais-le, en cet instant, tu ne dois plus perdurer dans les bas-fonds. Tu dois simplement te désenliser, sortir . Tel un ver de terre coincé, tu dois pouvoir sortir de la terre, si ce n’est éclore au grand jour. Éclos au grand jour, quelles que soient les retombées, éclos comme tu sais le faire. Tu n’as plus à paraître, tu n’as pas à paraître. Tu dois être ton être. Tu dois accroître chaque jour cette luminescence en toi. Maintenant, nous t’incombons de ne plus te parfaire des souffrances qui te définissent, qui t’ont défini, mais bien te parfaire de ta luminosité, de cette sainteté.
Tu dois reconnaître que tu es bien plus que cet être, que c’est humain, que cette personnalité, ce personnage, auquel tu t’identifies pleinement. La lumière coule en toi. Le désir d’être un être plus profond, plus mature, éclot chaque jour. Redevient suprême à tout jamais.
Laisse infuser, laisse dissiper. Ne te laisse plus corrompre, ne te laisse plus dénaturer par ces mensonges et ces blasphèmes que l’humain tend à faire paraître, passer pour une vérité, la vérité. La vérité en est tout autre. Non, l’Homme n’est pas celui qui détient la vérité. La vérité est l’amour, la vérité est créatrice. La création de l’Homme s’est inversée depuis bien longtemps. L’Homme a cru pouvoir devenir cette immensité. Il a cru pouvoir dépasser Dieu, l’Univers. Il a cru pouvoir être celui qui dirigerait le monde, ce monde à l’envers. Ce monde dans lequel baignent nombre de victimes, baignent nombre d’insultes.
Alors, regarde-toi, ne disparais pas devant et derrière ta souffrance, ne disparais jamais. Reviens en ton centre, en ces jours. Ton centre est ta clé. Redeviens cette graine, que cet homme a plantée. Redeviens à cette graine et laisse-la s’expanser.
Personne ne te fera de mal dans cette ascension, si ce n’est les bas-fonds qui essaieraient de te rattraper pour te clouer au sol et se nourrir, eux, de ta souffrance, de tes blessures. Ces blessures sont ce qu’elles sont. Elles n’ont pas à être rectifiées, elles n’ont pas à être édulcorées, ni même placées sur la place publique. Ces blessures sont des expériences, des leçons de vie que tu as pu traverser dans cette vie et dans d’autres et dans bien d’autres. Lueur d’espoir, dissipe cette souffrance à tout jamais. »